Détail de l'expression
Bonjour, Je suis absolument opposé à la sortie aérienne de la ligne sur Orgeval et son passage le long de Morainvilliers ; le niveau de nuisance visuel, sonore, la dévalorisation des biens immobiliers, est inacceptable dans une zone très urbanisée avec de nombreuses habitations qui seront directement impactées par toutes ces nuisances - sans aucun bénéficie en retour ; si cette ligne doit se construire, partout sur son tracé, il faut l'enterrer là où elle peut créer de telles nuisances pour les habitants et ne la laisser en aérien que sur les endroits où il n'y a ni d'habitation ni impact écologique . Dans le cas de la sortie de la ligne à Orgeval, la ligne doit sortir de terre a minima au niveau de l'aire de repos de Morainvilliers où il n'y a plus d'habitation à distance immédiate, après étude de l'impact écologique. J'ajoute que d'une façon générale je suis contre cette nouvelle ligne pour les raison suivantes : - dépenser autant d'argent pour un gain aussi faible en temps de transport (au mieux 20 mn de gain de 2h10 à 1h50, généralement nettement moins) me semble totalement d'un autre temps - d'un point de écologique, des terres agricoles, des espaces naturels et des champs captant comme celui d'Aubergenville seront impactés : comment peut-on ne pas s'en soucier ? - d'un point de vue Vivre ensemble, c'est le parfait projet pour monter les gens les uns contre les autres ; ceux qui y voient leur intérêt contre ceux qui en paient le prix sans aucune contrepartie : il est impensable de vouloir imposer ses vues avec le mépris des habitants impactés par le tracé. C'est là-aussi un comportement d'un autre temps, antidémocratique, irrespectueux de la population impactée, qui engendrera des réactions de type Notre Dames des Landes. Ce serait une grave erreur de sous-estimer la colère que ce projet suscite chez les populations impactées. Je suis bien sûr pour l'amélioration du réseau existant : c'est sur ce point que les efforts doivent doivent se concentrer. Et le projet LNPN doit être abandonné.
Bonjour, permettez nous de revenir aux objectifs du projet LNPN. Ce projet vise à doter progressivement les territoires de la vallée de la Seine de liaisons ferroviaires performantes sur les axes « Paris <> Mantes-la-Jolie <> Rouen <> Le Havre », et « Paris <> Mantes-la-Jolie <> Évreux <> Caen <> Cherbourg » ainsi qu’entre « Rouen <> Évreux » et « Rouen <> Caen ». Dans un premier temps, les deux sections de la LNPN, entre Paris et Mantes et Rouen et Barentin, incluant la future gare de Rouen Saint-Sever, sont définies comme prioritaires par l'Etat et visent à désaturer les nœuds ferroviaires de l'ouest francilien et de Rouen. Ces deux sections de lignes nouvelles viennent s’ajouter aux voies existantes. Elles permettent ainsi de faire circuler plus de trains et d’augmenter les fréquences entre Paris et la Normandie, mais aussi pour les trains du quotidien : o En Ile-de-France LNPN libère de la place sur les voies existantes entre Paris et Mantes pour augmenter les fréquences du RER E et ligne J Paris-Vernon o Autour de Rouen, LNPN rend possible la mise en place de l’ambition finale du SERM (service express régional métropolitain) en cours de configuration. En effet, la future gare de Rouen Saint-Sever permet d’accueillir plus de trains et donc d’améliorer les fréquences. Elle s’inscrit en cohérence avec l’objectif de développement des liaisons périurbaines autour de Rouen avec des fréquences allant de 15 à 30 minutes selon les branches. Nota : Les décisions finales relatives aux fréquences, dessertes et amplitude horaire relèvent des autorités organisatrices de la mobilité (Région Normandie et Ile-de-France mobilités). A date, Il est prévu de garder les mêmes politiques d'arrêt que celles existant aujourd'hui avec plus de fréquence. En mai 2024, SNCF Réseau a engagé une phase de concertation publique portant sur les sections de ligne nouvelle « Rouen - Barentin » et « Nanterre - Mantes-la-Jolie » afin de recueillir l’avis du public sur les différents tracés possibles et leurs conditions d’insertion dans le territoire. Plusieurs scénarios de tracés ont été alors proposés entre Orgeval/Villenes et Mantes, dans une bande de plusieurs centaines de mètres autour de l'A13, à partir de la sortie du tunnel venant de Nanterre. A l’entrée de la période de réserve électorale liée aux élections législatives en juin 2024, la concertation a été mise en pause. Les premiers enseignements de ce temps de concertation nous ont conduit à consulter à nouveau différents élus et parties prenantes locales concernés afin d'écouter et de comprendre les points de vue en présence pour mieux les prendre en considération dans la suite des études et de la concertation. Cette phase d’échanges complémentaires avec les territoires s'est tenue entre août et novembre 2024. Aujourd’hui, un travail de mise à jour d’une feuille de route et d’un calendrier actualisé est en discussion avec les financeurs et la gouvernance du projet. Aucun tracé n'est arrêté bien évidemment à ce stade. Concernant les impacts sur le territoire, nous entendons vos inquiétudes et vous confirmons que nous les prenons en considération puisque les études en cours de réalisation comprennent une analyse des enjeux liés à la biodiversité, à l’agriculture, aux habitants, aux activités économiques. La concertation porte sur plusieurs scénarios de tracés et a pour objectif d’éclairer le choix de la maîtrise d’ouvrage vers un scénario préférentiel, de moindre impact, qui devra être validé par le comité de pilotage du projet. Le scénario qui sera retenu sera approfondi de manière à éviter et/ou réduire autant que de possible les impacts sur le territoire conformément à la démarche d'évaluation environnementale inscrite dans les textes réglementaires. Il fera l’objet d’un dossier d’enquête d’utilité publique (incluant une étude d'impact qui sera soumise à l'avis de l'Autorité environnementale) visant à démontrer que le projet retenu est d'utilité publique et qu'il est le meilleur compromis entre ses impacts positifs, et négatifs, comparativement aux autres solutions étudiées. Ce dossier sera assorti de mesures de réduction voire de compensation des impacts sur la base d’études spécifiques (notamment acoustique, écologique, agricole). Au terme de l’enquête d’utilité publique et sur la base du dossier et du rapport motivé de la commission d’enquête, l’utilité publique pourra être confirmée par décret en Conseil d’Etat. Cordialement
Réponse de SNCF Réseau le 20 mars 2025